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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 16:15

Différence d'altitude dans les sentiments...

Voilà un vaste sujet d'étude...

Des situations, il en existe des foultitudes...

Il est alors utile de bien se repérer, pour s'orienter avec exactitude...

Et, dans de tels exercices, malgré leur rectitude,

La latitude et la longitude restent des données bien trop cartésiennes pour nous guider...avec fiabilité !

Les mathématiques c'est pratique...mais pas automatique ! 

 

_ude_a.jpg 

 

De mon incertitude, à savoir si je pourrai changer subitement mes habitudes,

De mon incertitude, à faire de la vie à deux une aptitude,

Je décide de te faire l'aveu, mais sois sans inquiétude,

De notre éventuelle histoire, elle ne sera que le prélude.

 

De mon incertitude, à définir mes sentiments avec exactitude,

De mon incertitude, à savoir si je pourrai adopter la bonne attitude,

Si tu pouvais t'accommoder avec sollicitude,

Et me laisser progressivement te montrer, de mes sentiments, l'amplitude.

 

De ma solitude, quand je parcours les sentiers avec béatitude,

De ma solitude, comme rempart à la vie et à ses turpitudes,

Je ne ferai plus qu'une terre d'exil, dans les moments de vicissitude,

J'apprendrai peu à peu à me délivrer, pour vivre à deux dans la quiétude.

 

De ma solitude à mon incertitude, 

Quand j'ai perdu de la vie à deux les réflexes, et ne peux donc m'engager avec promptitude,

De incertitude à ma solitude,

Quand tu n'acceptes pas mes doutes, en te bornant à mesurer, de nos sentiments, la différence d'altitude...

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 10:36

timide.jpg

 

Réveillée brusquement par la rosée humide.

Troublée, ce matin, par la fraicheur qui préside,

Elle n'ose point s'ouvrir, fragile, encore candide...

 

Réfugiée au creux de sa corolle, close, rigide,

A l'abri, trop confortablement, sous son égide,

Elle passe sa vie, douce, calme, mais insipide.

Oh, ses acquis, il faut qu'elle consolide.

Point n'est-elle prête, encore, à parcourir le monde, sur un bolide,

Mais, il faudrait que s'épanouir elle décide.

Quitter son cocon ne la fera pas devenir apatride.

Alors, je luis dis : vas-y, crée-toi des ouvertures, ne sois pas timide !!!

Tes pétales sont lisses, vierges...qu'attends-tu pour que la vie y réside ?

Coupe, découpe, colle, recolle, utilise-les... sois intrépide ! 

Ordonne, organise, compose, dispose...le mystère de la page blanche élucide ! 

Choisis tes couleurs, crée tes mélanges, sois ton propre druide ! 

Au final, saisis ta paire de ciseaux... et tranche...personne ne criera au parricide ! 

Car, oui la scrap-attitude je valide !!!

Regarde, au-dessus de toi, l'éclat de celle qui s'ouvre, scrappe, se débride ! 

 

Oh, toi, tu es un précieux guide !

Si j'avais de quoi, je te scrapperai...une cardioïde...

Alors, pour toi, je choisis cette image...où tu es l'impavide...et moi la chrysalide...

 

(Pour lever le voile translucide...qui recouvre de mystère ce précieux guide...cliquez sur "impavide"...)

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 05:26

fleurs_b.jpg 

 

fleurs_c.jpg

Zut, les gouttes tombent, les gouttes chutent !!!

Ce soir, le ciel, fermement je scrute...

Et je vois le soleil abandonner la lutte.

Insolents, dissipés, les nuages se disputent.

Ne craignant pas de sanction, allègrement ils chahutent...

Ils s'agitent, se bousculent, se boxent, se percutent ! 

N'y a-t-il donc personne pour empêcher que ces trublions ne s'électrocutent ?

Suivant l'exemple des aînés, les feuilles aussi leur révolte débutent.

Elles volent, tourbillonnent et sautent sans parachute...

Même si les lois de la pesanteur, finalement, elles ne discutent.

Pour preuve, voici ce banc que ces éléments indisciplinés culbutent !

Pas étonnant, que sur les bancs de l'école, ce désordre se répercute !

 

Les gouttes d'eau, les feuilles...les élèves commutent ! 

De toute urgence, il me faut calmer ces têtes blondes hirsutes...

Alors, défiant toutes les prévisions météo, les mots "Chut ! " chutent ! 

Ils pleuvent, fusent, retentissent, parasitent le cours telle la cuscute...

Et les élèves, en savants calculs, fièrement les transmutent ! 

Un chut devient un bâton, en faire le décompte est leur but ! 

Alors, mon sens de l'observation ils aiguisent, mon imagination ils affûtent...

Le lendemain, avec le mot "Chut", doucement je les persécute...

Une interrogation que j'ai spécialement fabriquée avec leurs données brutes ! 

Une façon singulière de continuer la lutte...

Les voilà tous la tête baissée à se disputer avec les chut...

la veille machinalement comptés, flûte ! 

 

chut-008_a.jpg

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 06:42

 

dim_a.jpg 

 

Le monde passe, personne ne te voit.

Tu es là, mais n'attires pas les regards sur toi.

Ce matin, j'oriente mon objectif vers toi...

Et, comme par magie, tu prends un autre éclat.

Dans mes yeux, te sentant admirée, ton courage tu déploies.

Dans mon coeur, te sentant exister, de bonheur tu flamboies.

Il a suffi que je pose un oeil émerveillé sur toi,

Pour que la confiance, la beauté, l'énergie tu tutoies.

Oh, petite fleur, je ne relate là aucun exploit.

Rassure-toi, ce que tu vis là, très bien je le conçois...


Car, ce doux oeil, aujourd'hui, je le sens posé sur moi...

Oui, le matin, le soir, parfois j'entends ta voix.

Mais, même si tu ne manifestes pas, je te sais là.

Merci à toi, pour cette énergie que tu fais surgir en moi...

Et qui, de jour en jour, se renforce, s'amplifie, s'accroît...

Cette photo, c'est moi, et sans toi, elle ne serait pas là...

Tu es mon oeil...de joie !

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 00:43

robe_b-copie-1.jpg

 

Perdue dans la société, noyée dans ses convenances,

Réduisant mon existence au respect des règles de bienséance,

J'erre dans les couloirs de ma vie, entourée de silence,

Aucun débordement ne venant rompre mon infinie constance.

 

Je suis cette semence, qui se borne à sa parcelle pour résidence,

S'appliquant à donner d'elle la meilleure pitance,

Sans chercher en retour quelconque faveur ou condescendance,

Simplement par habitude de suivre la tendance.

 

Mais, plier ainsi sous le poids des obligeances a t'il un sens ?

A quoi me sert de vivre, condamnée à être dans la transparence ?

Lasse de ces années à subir ces allégeances avec diligence,

A moi de bousculer avec véhémence, cette triste négation de ma différence.

 

Ainsi, faire fi des influences et oser une douce insolence,

Etablir avec l'impermanence une tendre connivence,

Et en saluer la naissance, par une belle révérence.

Revendiquer ma différence et en réclamer la persistance,

M'afficher en rouge avec aisance et me rougir les lèvres avec élégance,

Tel s'annonce le programme de mes futures réjouissances.

C'est décidé : je veux rougir avec fulgurance, plutôt que rougir de ma différence...

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 01:23

N'attribuez pas de caractère autobiographique à tous mes écrits...

Mes écrits répondent à un besoin d'écrire une émotion, un ressenti, sans pour autant que je les vive...

 

nuitsmall_1.jpg

 

Ce soir, je me sens noire, mon ciel est gris,

Mais, soyez sans soucis, je connais les temps de pluie.

Dans une vaste nuance de tons de gris,

A l'ombre de ma vie, souvent je me réfugie.

Une solitude volontaire, comme un répit,

Une vie de repli, comme un déni de vie,

Juste besoin de trouver une philosophie de vie.

 

Dans ces instants, avec le silence et la nature je communie.

De la terre, au fil de mes pas, je respire le souffle de vie.

L'isolement et le recueillement, comme une thérapie, 

M'aident à trouver en moi, un sentiment d'harmonie.

 

Dans ces moments, guère je ne m'apprécie, c'est ainsi.

Mais, éprouvée par moult canicules et intempéries,

J'ai besoin, aujourd'hui, de ces moments d'accalmie.

Pour autant, rassurez-vous, brûlent en moi ces étincelles de vie, 

Qui ne me font pas renoncer aux éclats de rire, ni aux douces folies...

Laissez donc se dissiper ce temps de pluie, 

Je sens déjà que pointent, à l'horizon, les prémices d'une saine énergie...

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 08:14

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(Besançon, Basilique Saint Ferjeux, 21 août 2010)

 

 

Dans la basilique Saint Ferjeux, brillent depuis hier deux bougies.

L'une veille sur mon amie, l'autre sur moi.

Que l'on y croie ou pas,

Ces bougies portent les espoirs qui éclairent nos vies...

 

Ose, tente, colore ta vie... parfois, tu seras ébloui... mais tu auras souri !!!

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 01:26

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A peine de mon esprit occupes-tu une case... que

Un rayon de lumière perce ma torpeur et s'évase,

Mon ciel grisâtre devient rouge-orangé, s'embrase,

Les soucis, dont je faisais une montagne, j'arase,

Ma révolte intérieure, impitoyablement j'écrase...

 

Mais, à quoi riment toutes ces phrases ?

Simplement à te dire : je suis Zaz... de toi.


Si je dis que je ne t'aime pas, c'est une antiphrase,

et déclamer "S'aimer c'est sourire, cesser c'est mourir" avec emphase,

C'est juste un argument de plus, une paronomase,

pour te répéter que, au risque de faire de la paraphrase : 

Je suis Zaz... de toi.

 

Et peu importe si autour de moi, ça jase.

Aucun risque que mon ardeur ils abrasent.

Toi et moi, on est en phase ! 

Je suis Zaz... de toi.

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 05:27

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Si je pouvais encrer mes pensées,

Je verrais un beau coeur bleuté se dessiner,

Un coeur pas forcément au contour lisse et régulier,

Signe d'une amitié naturelle et spontanée,

Epurée de toute formule artificielle, toute belle, bien tournée,

Privilégiant l'intensité du sentiment, à l'emploi de la formule consacrée.

 

Ce serait un coeur un peu déjanté,

Se moquant bien des phrases ou dictons machinalement répétés.

Ici, "loin des yeux, loin du coeur" n'est pas parole de vérité.

Pas besoin de se voir, de se toucher pour s'éprouver,

Evidence d'une proximité que les voies du coeur savent repérer...

L'émotion, la tendresse venant créer des ponts d'une remarquable solidité.

 

Ce serait enfin un coeur au sourire affiché,

Un coeur par une douce brise de chaleur bercé,

Un coeur que le refrain : "Qu'il est doux de connaître quelqu'un comme toi" viendrait sans cesse émerveiller...

Hier, ce refrain a résonné sur le présentoir d'un tabac-presse, de façon complètement spontanée...

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 03:41

oiseau.jpg

 

Il est des soirs où je relis tes lettres...

Surgissent alors en moi les doux espoirs qu'elles ont fait naître.

Il est des soirs où de mes pensées, tu deviens le maître,

m'empêchant de conjuguer au présent le verbe être. 

 

J'étais libre, je l'affirme, avant de te connaître,

Je serai, en imaginant ce que tu as pu me promettre,

Mais je ne fais qu'errer dans ce ténébreux silence en quête de ton être.

Quand je m'égare, lasse, épuisée de tous ces vains kilomètres,

Je m'imagine ce petit oiseau qui s'envole par la fenêtre,

Laissant s'écraser sur le sol, la pile de tes lettres dans lesquelles je m'empêtre,

Se libérant le bec de tout ce poids qui commandait mon mal-être,

Volant, défiant les intempéries et se moquant des baromètres,

Car, ayant dépassé de ton aura le diamètre, 

Mes démons intérieurs devenant des ancêtres

Toutes les fantaisies il peut maintenant se permettre...

 

Ce soir, ce petit oiseau, je le vois apparaître, 

Comme bercé par le vent me soufflant : "Va, vis, deviens... pars à la quête de ton être"

Ce soir, j'engage ce vent salutaire comme chef d'orchestre...

Je vole, dans cet air mélodieux, vers le territoire de mon bien-être...

 

 

 

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